Pendant que certains se la coulait douce sur les plages, d'autres, comme Gaëtan, en ont profité pour se faire des bonnes sorties. Voici le récit de 2 courses que Gaëtan a effectué cet été; bonne lecture...et bravo Gaëtan!
Comme chaque année j’avais décidé de participer à deux courses sur nos lieux de vacances (Bretagne et Vosges).
La première le 3 août « La course de la mer de Ploubazlanec », un trail de 26 kms (500m de D+) à proximité de Paimpol dans les Côtes d’Armor (22).
Je connais le parcours pour l’avoir déjà couru 2 fois. Le départ est rapide, une boucle en ville, je suis dans le 2ème groupe, je sais que je vais un peu trop vite, mais je ne ralenti pas !!! trop « jouasse » d’être devant.
Bien sûr au bout de 6 kms je n’ai qu’une envie c’est de m’arrêter, j’adopte un rythme plus lent, nous prenons le GR 34 et nous longeons la baie de Paimpol, puis la baie de Longuivy de la mer, nous passons sur la place de ce village de pêcheurs à l’endroit même où est donnée une messe en plein air (bizarre on se croirait en 1900), puis nous remontons vers les terres par un sentier composé de je ne sais combien de marches énormes en rondins, tout le monde marche !
Nous reprenons le GR qui serpente le long de la côte, c’est très technique, virages, rochers,…
Encore quelques petites ascensions, traversées de champs, chemins en galets (côte de granit rose oblige), nous empruntons sur les 6 derniers kms des chemins agricoles en plein soleil (eh oui j’entends les moqueurs !!! même en Bretagne ça arrive), je prends un bon coup sur le casque, j’accélère sur le dernier km et termine en 2h19 min (ça se gagne en 1h 46), 43ème sur 150.
Une superbe course (désignée comme l’une des 100 plus belles de France par VO2), une ambiance chaleureuse, des paysages à vous donner envie de s’arrêter pour contempler.
La deuxième le dimanche 24 août « La course des crêtes vosgiennes », longue de 33 kms avec 1000m de D+, 11 ascensions dont 7 sommets, toutefois sans jamais redescendre dans les vallées, toujours entre 1100 et 1400 mètres.
Cette course est mythique en Alsace et en Lorraine, elle date de 1976, et justement revêtait ce jour là un caractère particulier puisque endeuillée quelques jours plus tôt par le décès de son créateur Luc MARLIER.
Arrivés en famille une semaine plus tôt j’avais pu reconnaître les 14 derniers kms du parcours avec Sylvain un ami vosgien athlète à ses heures (33 min au 10 km !!!!!!), j’avais trouvé le parcours sublime malgré les difficultés techniques (c’est pas le Pagnotte mais pas le Mt Blanc non plus!!!)
Je me suis également fait l’ascension puis la descente du Honneck, le sommet de la course à 1363m, chaud alors que j’étais frais.
Nous prenons le départ dans un champ, presque en ligne, style mass-start, je suis accompagné d’amis de La Bresse merci à eux de m’avoir conduit sur la course.
Surprise je ne suis pas le seul isarien, 5 représentants de Nogent sont là étonnés de croiser un maillot du COF.
Une minute de silence et le troupeau (1000 participants) est lâché.
Je décide de faire les 11 premiers kms en en gardant sous la pédale, je les parcours en 1 heure, les montées sont fréquentes mais pas trop longues, il fait beau on est au dessus des nuages, mais froid :7°.
Les 11 kms suivants sont raides, techniques, des sentiers sinueux, bourrés de cailloux et de racines, voire de rochers, franchissements de petits ruisseaux, pierriers,… du bonheur !
Je prends bien le temps de boire et de manger aux ravitaillements pantagruéliques, ma famille est là tous les 5 km (ils suivent en voiture par la route des crêtes).
Ascension de la Schlucht, une montée par un chemin de rochers, là ça se corse vraiment !!!! quelques ascensions plus douces que je ne passe pas trop mal, on m’annonce 150 ème, j’accélère légèrement, je suis rejoins par Sylvain (mon pote vosgien) qui bien que non inscrit fera les 7 derniers km avec moi (sympa), il me suivra et m’encouragera jusqu’à 500 m de l’arrivée , on traverse le gazon du Faing à toute « berzingue » et entamons les trois derniers kms en descente avec la même conviction, ça fait mal aux jambes mais nous dépassons des coureurs et ça motive, au total on en reprend 20.
Je termine en 3h 11 min, 130ème au scratch, je suis épuisé mais content de ma course.
La course se gagne en 2h20 !!!!!!! (Sébastien Spehler, Champion de France de Trail).
Je retiendrai de cette course les paysages superbes (toutefois durs à voir car on garde les yeux sur le sol). Les chutes : je tomberai deux fois sans bobos. La technicité de certains passages. La rapidité de certains sentiers de descente (grisant). La gentillesse des vosgiens (merci à nos hôtes et à belle maman pour la logistique). L’ambiance : les gens qui secouent des cloches lorsque vous franchissez les sommets. Les vaches le long du parcours. Et enfin pour se sentir vosgien jusqu’au bout, les douches à l’eau de source à l’arrivée, froide bien sûr que dis-je glaciale !
J’espère vous avoir donné envie de participer à ces épreuves, en tous les cas, je suis certain que je reviendrai.
La première le 3 août « La course de la mer de Ploubazlanec », un trail de 26 kms (500m de D+) à proximité de Paimpol dans les Côtes d’Armor (22).
Je connais le parcours pour l’avoir déjà couru 2 fois. Le départ est rapide, une boucle en ville, je suis dans le 2ème groupe, je sais que je vais un peu trop vite, mais je ne ralenti pas !!! trop « jouasse » d’être devant.
Bien sûr au bout de 6 kms je n’ai qu’une envie c’est de m’arrêter, j’adopte un rythme plus lent, nous prenons le GR 34 et nous longeons la baie de Paimpol, puis la baie de Longuivy de la mer, nous passons sur la place de ce village de pêcheurs à l’endroit même où est donnée une messe en plein air (bizarre on se croirait en 1900), puis nous remontons vers les terres par un sentier composé de je ne sais combien de marches énormes en rondins, tout le monde marche !
Nous reprenons le GR qui serpente le long de la côte, c’est très technique, virages, rochers,…
Encore quelques petites ascensions, traversées de champs, chemins en galets (côte de granit rose oblige), nous empruntons sur les 6 derniers kms des chemins agricoles en plein soleil (eh oui j’entends les moqueurs !!! même en Bretagne ça arrive), je prends un bon coup sur le casque, j’accélère sur le dernier km et termine en 2h19 min (ça se gagne en 1h 46), 43ème sur 150.
Une superbe course (désignée comme l’une des 100 plus belles de France par VO2), une ambiance chaleureuse, des paysages à vous donner envie de s’arrêter pour contempler.
La deuxième le dimanche 24 août « La course des crêtes vosgiennes », longue de 33 kms avec 1000m de D+, 11 ascensions dont 7 sommets, toutefois sans jamais redescendre dans les vallées, toujours entre 1100 et 1400 mètres.
Cette course est mythique en Alsace et en Lorraine, elle date de 1976, et justement revêtait ce jour là un caractère particulier puisque endeuillée quelques jours plus tôt par le décès de son créateur Luc MARLIER.
Arrivés en famille une semaine plus tôt j’avais pu reconnaître les 14 derniers kms du parcours avec Sylvain un ami vosgien athlète à ses heures (33 min au 10 km !!!!!!), j’avais trouvé le parcours sublime malgré les difficultés techniques (c’est pas le Pagnotte mais pas le Mt Blanc non plus!!!)
Je me suis également fait l’ascension puis la descente du Honneck, le sommet de la course à 1363m, chaud alors que j’étais frais.
Nous prenons le départ dans un champ, presque en ligne, style mass-start, je suis accompagné d’amis de La Bresse merci à eux de m’avoir conduit sur la course.
Surprise je ne suis pas le seul isarien, 5 représentants de Nogent sont là étonnés de croiser un maillot du COF.
Une minute de silence et le troupeau (1000 participants) est lâché.
Je décide de faire les 11 premiers kms en en gardant sous la pédale, je les parcours en 1 heure, les montées sont fréquentes mais pas trop longues, il fait beau on est au dessus des nuages, mais froid :7°.
Les 11 kms suivants sont raides, techniques, des sentiers sinueux, bourrés de cailloux et de racines, voire de rochers, franchissements de petits ruisseaux, pierriers,… du bonheur !
Je prends bien le temps de boire et de manger aux ravitaillements pantagruéliques, ma famille est là tous les 5 km (ils suivent en voiture par la route des crêtes).
Ascension de la Schlucht, une montée par un chemin de rochers, là ça se corse vraiment !!!! quelques ascensions plus douces que je ne passe pas trop mal, on m’annonce 150 ème, j’accélère légèrement, je suis rejoins par Sylvain (mon pote vosgien) qui bien que non inscrit fera les 7 derniers km avec moi (sympa), il me suivra et m’encouragera jusqu’à 500 m de l’arrivée , on traverse le gazon du Faing à toute « berzingue » et entamons les trois derniers kms en descente avec la même conviction, ça fait mal aux jambes mais nous dépassons des coureurs et ça motive, au total on en reprend 20.
Je termine en 3h 11 min, 130ème au scratch, je suis épuisé mais content de ma course.
La course se gagne en 2h20 !!!!!!! (Sébastien Spehler, Champion de France de Trail).
Je retiendrai de cette course les paysages superbes (toutefois durs à voir car on garde les yeux sur le sol). Les chutes : je tomberai deux fois sans bobos. La technicité de certains passages. La rapidité de certains sentiers de descente (grisant). La gentillesse des vosgiens (merci à nos hôtes et à belle maman pour la logistique). L’ambiance : les gens qui secouent des cloches lorsque vous franchissez les sommets. Les vaches le long du parcours. Et enfin pour se sentir vosgien jusqu’au bout, les douches à l’eau de source à l’arrivée, froide bien sûr que dis-je glaciale !
J’espère vous avoir donné envie de participer à ces épreuves, en tous les cas, je suis certain que je reviendrai.
Merci pour le récit et bravo pour les 2 courses.
RépondreSupprimerDavid
comme un p'tit air de "gendarme & des voleurs"...ça donne à réfléchir.
RépondreSupprimerFélicitation pour ces courses et pour les temps canons.
Félicitation Gaëtan ! Trop fort !!
RépondreSupprimerHum, tout ça donne envie d'aller faire un 'ti tour en Alsace l'année prochaine pour les crêtes vosgiennes :)
Delphine